
Tamarix (Tamarinier sp.)
Plante symbolisant la beauté et la jeunesse, et dédiée à Aphrodite. Hésychios (6ème siècle ap.J.-C.) préservait une autre tradition selon laquelle le nom grec de l’arbre, « myriki », avait pris son nom de la fille du roi de Chypre, Kinyras, et sœur d’Adonis, qui « emyreto », c’est-à-dire qu’elle versait des larmes après avoir été transformée en cet arbre. Ces deux interprétations sont liées à l’élégance de cet arbuste.

Punica granatum (Grenadier)
Le fruit de l’arbre a été vénéré dans le culte d’Héra (protectrice du mariage et de l’accouchement) et était dédié aussi bien à Athéna qu’à Aphrodite. Depuis l’antiquité, son fruit était considéré par les grecs anciens comme un symbole de fertilité grâce à ses nombreux petit pépins charnus. Son association avec la fertilité est davantage accentuée par le mythe du Rapt de erséphone, aussi lié à la fertilité. Perséphone avait été condamnée à rester sous terre pendant la moitié de l’année car, après avoir mangé une grenade dans l’Enfer, elle s’était involontairement mariée avec Hadès. Son retour annuel sur terre symbolise, certainement, l’arrivée du printemps et la fertilité. Les deux aspects de la grenade ont traversé le monde chrétien et subsistent encore de nos jours. De plus, les pépins de grenade font partie des ingrédients principaux de « kollyva » (une préparation à base de blé concassé offerte au cours de funérailles ou de services mémoriels). C’est ainsi que son utilisation associe encore de nos jours le fruit avec l’Enfer. De plus, aux mariages traditionnels, dès que l’épouse rentre chez elle de l’église, elle doit faire éclater une grenade à l’entrée de la maison, ses nombreux petits pépins symbolisant ainsi une riche progéniture. Concernant Perséphone, voir également Adonis annua (Adonis goutte-de-sang).

Myrtus communis (Myrte)
C’est derrière le myrte, cet arbuste dédié à Aphrodite, que la déesse cachait sa nudité en émergeant de la mer à Pafos. (Voir aussi Adonis annua.) Le myrte symbolise la beauté et la jeunesse grâce à ses feuilles persistantes, ses belles fleurs élégantes et son parfum agréable. Les branches du myrte étaient souvent utilisées pour décorer les temples et les sanctuaires. C’est probablement grâce à sa beauté et au lien avec Aphrodite que le myrte est utilisé lors de mariages traditionnels pour la fabrication des bouquets de noces. Le myrte est encore utilisé de nos jours dans les temples et aussi pour décorer des églises et pour parsemer le sol de ses branches pendant des célébrations spéciales ou pour accueillir des personnalités importantes. En tenant les feuilles du myrte à contre-jour, il apparaît de nombreux petits trous (glandes d’huile de myrte volatile). Selon les anciens, ces trous avaient été percés par Phèdre la malheureuse, femme de Thésée, à Trézène en Attique, avant de se pendre car Hippolyte, son beau-fils, avait rejeté son amour. Selon une autre version, Phèdre avait fait ces petits trous dans le sanctuaire d’Aphrodite à Trézène pour se venger car la déesse ne l’avait pas aidée à persuader Hippolyte.

Rosmarinus officinalis (Romarin)
Ce cadeau d’Aphrodite à l’humanité est une des herbes que l’on brûlait à l’autel pour remercier ou apaiser les dieux, souvent utilisée comme substitut d’un véritable encens originaire d’Arabie. C’est une des plantes dont les branches étaient utilisées pour fabriquer des guirlandes et décorer les statues des dieux.

Adonis annua (Adonis goutte-de-sang)
Plusieurs plantes sont associées au nom d’Adonis, la version latine et grecque d’Adon (le seigneur) sémitique. Le culte d’Adonis est considéré être originaire du Proche Orient : il avait voyagé en Grèce à travers Chypre au 5ème siècle av. J.-C. Selon un de ces mythes, Adonis, à sa naissance, avait été caché derrière un arbuste de myrte et envoyé à Perséphone. Par ordre de Zeus, il devait alors passer deux tiers de l’année sur terre avec Aphrodite et le reste de l’année en Enfer avec Perséphone. Quand il avait été tué par un sanglier, Aphrodite l’avait pleuré inconsolablement. Selon le poète pastoral du 2ème siècle ap. J.-C., Bion, le sang d’Adonis et les larmes d’Aphrodite avaient été convertis en fleurs. D’autres auteurs sont encore plus spécifiques : à partir de chacune des gouttes de sang d’Adonis avait surgi une anémone (Anémone coronaria), alors qu’à partir des larmes d’Aphrodite, qui étaient aussi nombreuses que les gouttes du sang d’Adonis, avait poussé une rose blanche (Voir aussi Anémone).

Narcissus tazetta (Narcisse)
Narcisse était si beau que les nymphes tombaient amoureuses de lui, mais il rejetait leur amour et n’adorait que lui-même. Pour cette raison, il avait été puni par Aphrodite : selon la malédiction de la déesse, Narcisse tomberait amoureux de son propre reflet dans une des sources d’Hélicon. Selon une version du mythe, il avait glissé et était tombé dans la source, alors qu’une autre version dit qu’il avait fini par mourir de désespoir. Une fleur couronnée d’or était apparue à sa place qui, même aujourd’hui, se penche sur le miroir créé par le courant.

Anemone coronaria (Anémone)
Le nom « anémone » provient du « lament » pour « Na’man » (« chéri » : désignant « Adon » (le Seigneur) sémitique), et est associé au culte d’Adonis comme démontrent indépendamment P. Lagarde (1878) et C.M. Toy (1899). L’anémone rouge coronaria se trouve plus fréquemment en Grèce comparée à Adonis annua qui représente les gouttes du sang d’Adonis. Cette anémone peut être aussi bleue, rose ou blanche et, chaque année, elle annonce le printemps et symbolise le décès prématuré d’Adonis. L’Anemone blanda est une autre espèce grecque, souvent avec des fleurs bleues ou blanches. L’association du nom avec le mot ‘vent’ (‘anemos’) en grec a mené à la dénomination anglaise erronée ‘fleur de vent’. Voir aussi Adonis annua (Adonis gouttes-de-sang).

Asparagus acutifolius (Asperge)
Cette plante avec de feuilles pointues (qui sont en réalité des pousses modifiées) était dédiée à Aphrodite.

Rosa…..(Rose)
Concernant la rose blanche, associée au mythe d’Adonis, voir Adonis annua.
Les roses de ce mythe et d’autres mythes sont probablement les églantiers ou les rosiers sauvages (rosa canina) puisque l’apparition des jardins botaniques en Grèce a été mentionnée pour la première fois au 5ème siècle av.J.-C. dans l’œuvre d’Anacréon (poète lyrique, né environ en 570 av.J.-C.) qui parlait de la rose comme « le parfum des dieux, la joie des hommes, la fleur préférée d’Aphrodite ». Selon lui, quand Aphrodite est née de l’écume blanche de mer, « la terre a produit cette magnifique fleur qui recouvre la terre de ses formes variées » indiquant ainsi l’existence de plusieurs formes de jardin. Anacréon associe la rose avec Aphrodite ainsi qu’avec les Grâces, les Muses, les Nymphes et la fête de Dionysos décorée également avec des roses. Selon Ovide (43 av.J.-C. – 18 ap. J.-C.), la rose a poussé à partir d’une goutte du sang d’Aphrodite. Selon d’autres écrivains, la rose était apparue à l’endroit où Aphrodite avait arrosé la terre avec une goutte de nectar.

Acer (Érable)
Arbre dédié à Phobos, un démon représentant la crainte, compagnon d’Arès, époux d’Aphrodite et dieu de la guerre. Cette association est probablement liée à la peur que l’arbre provoque quand ses feuilles prennent une couleur rouge en automne.

Origan
Une des plantes les plus médicinales de l’antiquité, ses bienfaits ont été mentionnés par au moins 24 écrivains au 4ème siècle ap. J.-C. La plante était également appelée « Artemidion » par la déesse Artémis qui guérissait, si elle le souhaitait, les blessures provoquées par ses propres flèches empoisonnées. L’origan était principalement exporté depuis la Crète. Hippocrate (5ème siècle av.J.-C.) l’utilisait à Kos en cas de troubles de la vésicule biliaire, de tuberculose et de cataplasmes pour soigner des blessures. Dioscuridès (1er siècle ap. J.-C.) lui avait attribué de nombreuses vertus. De plus, Aphrodite avait pris grand soin du héros troyen, Énée, en utilisant du dictame de Crète pour soigner ses blessures (L’Énéide, de Virgile).

Cydonia oblonga, syn. C. vulgaris (Coing)
Le coing était dédié à Aphrodite et symbolisait l’amour. Dans ses lois, le législateur Solon d’Athènes (6ème siècle av. J.-C.) avait introduit le coing dans le rituel du mariage. Les nouveaux mariés devaient manger ce fruit avant leur nuit de noces, un cérémonial probablement inspiré par l’arôme prononcé du fruit.

Astartidae = Astartès / Mollusques
Astarte fusca (Poli 1795)
L’umbo prononcé de ce petit coquillage à forme de cœur (d’où le nom de la famille) fait penser aux organes génitaux féminins. C’est pour cela que certaines espèces portent le préfixe « Veneri ».
Astarte fusca (Poli 1795), Astarte sulcata (Da Costa 1778).

Carditidae = Fausses coques
Venericardia antiquata
L’umbo prononcé de ce petit coquillage à forme de cœur (d’où le nom de la famille) fait penser aux organes génitaux féminins. C’est pour cela que certaines espèces portent le préfixe « Veneri ».

Cypraeidae = Coquilles de Cauris
Cyprae lurida (L. 1758)
Selon George Perry (Conchyliologie ou l’Histoire Naturelle des Mollusques, Londres 1811), le nom scientifique de cette coquille est originaire des mollusques de cette espèce présentée au Temple d’Aphrodite à Chypre. Il ajoute : « la beauté et la splendeur de ces mollusques les rend dignes d’être offerts au sanctuaire de la Déesse de la Beauté (Kypris/Aphrodite) ». La famille des coquilles de Cauris a toujours été la plus recherchée par les collectionneurs de coquillages. Selon certains psychologues, c’est à l’origine de cette attirance que se trouve une symbolique sexuelle évoquée par le coquillage. En effet, la forme entière et particulièrement l’ouverture de ce gastéropode fait penser aux organes génitaux féminins.
Les Coquilles de Cauris, locaux et importés, sont souvent parmi les objets funéraires trouvés dans les anciens tombeaux chypriotes. Il existe environ deux cents espèces, dont deux vivent dans les eaux chypriotes :
Cyprae lurida (L. 1758), Cypraea spurca (L. 1758)

Cypraeidae = Cowries / Cowrie Shells
Cypraea spurca (L. 1758)
Selon George Perry (Conchyliologie ou l’Histoire Naturelle des Mollusques, Londres 1811), le nom scientifique de cette coquille est originaire des mollusques de cette espèce présentée au Temple d’Aphrodite à Chypre. Il ajoute : « la beauté et la splendeur de ces mollusques les rend dignes d’être offerts au sanctuaire de la Déesse de la Beauté (Kypris/Aphrodite) ». La famille des coquilles de Cauris a toujours été la plus recherchée par les collectionneurs de coquillages. Selon certains psychologues, c’est à l’origine de cette attirance que se trouve une symbolique sexuelle évoquée par le coquillage. En effet, la forme entière et particulièrement l’ouverture de ce gastéropode fait penser aux organes génitaux féminins.
Les Coquilles de Cauris, locaux et importés, sont souvent parmi les objets funéraires trouvés dans les anciens tombeaux chypriotes. Il existe environ deux cents espèces, dont deux vivent dans les eaux chypriotes :
Cyprae lurida (L. 1758), Cypraea spurca (L. 1758)

Veneridae = Palourde ou Palourde de Vénus
Callista chione (L. 1758)
Grâce à l’umbo prononcé de ce mollusque bivalve qui fait penser aux organes génitaux féminins, la famille a pris son nom de la déesse Vénus. Il existe plusieurs genres et de centaines d’espèces, dont seize se trouvent dans les eaux peu profondes autour de Chypre.
- Callista chione (L. 1758)
- Chamelea gallina (L. 1758)
- Clausinella fasciata (Da Costa 1778)
- Dosinia exoleta (L. 1758)
- Dosinia lupinus (L. 1758)
- Gouldia minima (Montagu 1803)
- Irus irus (L. 1758)
- Pitar rudis (Poli 1785)
- Timoclea ovata (Pennant 1777)
- Venerupis aurea (Gmelin 1791)
- Venerupis decussata (L. 1758)
- Venerupis geographica (Gmelin 1791)
- Venerupis pullastra (Montagu 1808)
- Venerupis rhomboides (Pennant 1758)
- Venus casina (L. 1758)
- Venus verrucosa (L. 1758)

Veneridae = Palourde ou Palourde de Vénus
Chamelea gallina (L. 1758)
Grâce à l’umbo prononcé de ce mollusque bivalve qui fait penser aux organes génitaux féminins, la famille a pris son nom de la déesse Vénus. Il existe plusieurs genres et de centaines d’espèces, dont seize se trouvent dans les eaux peu profondes autour de Chypre.

Veneridae = Palourde ou Palourde de Vénus
Clausinella fasciata (Da Costa 1778)
Grâce à l’umbo prononcé de ce mollusque bivalve qui fait penser aux organes génitaux féminins, la famille a pris son nom de la déesse Vénus. Il existe plusieurs genres et de centaines d’espèces, dont seize se trouvent dans les eaux peu profondes autour de Chypre.

Veneridae = Palourde ou Palourde de Vénus
Dosinia exoleta (L. 1758)
Grâce à l’umbo prononcé de ce mollusque bivalve qui fait penser aux organes génitaux féminins, la famille a pris son nom de la déesse Vénus. Il existe plusieurs genres et de centaines d’espèces, dont seize se trouvent dans les eaux peu profondes autour de Chypre.

Veneridae = Palourde ou Palourde de Vénus
Dosinia lupinus (L. 1758)
Grâce à l’umbo prononcé de ce mollusque bivalve qui fait penser aux organes génitaux féminins, la famille a pris son nom de la déesse Vénus. Il existe plusieurs genres et de centaines d’espèces, dont seize se trouvent dans les eaux peu profondes autour de Chypre.

Veneridae = Palourde ou Palourde de Vénus
Gouldia minima (Montagu 1803)
Grâce à l’umbo prononcé de ce mollusque bivalve qui fait penser aux organes génitaux féminins, la famille a pris son nom de la déesse Vénus. Il existe plusieurs genres et de centaines d’espèces, dont seize se trouvent dans les eaux peu profondes autour de Chypre.

Veneridae = Palourde ou Palourde de Vénus
Irus irus (L. 1758)
Grâce à l’umbo prononcé de ce mollusque bivalve qui fait penser aux organes génitaux féminins, la famille a pris son nom de la déesse Vénus. Il existe plusieurs genres et de centaines d’espèces, dont seize se trouvent dans les eaux peu profondes autour de Chypre.

Veneridae = Palourde ou Palourde de Vénus
Pitar rudis (Poli 1785)
Grâce à l’umbo prononcé de ce mollusque bivalve qui fait penser aux organes génitaux féminins, la famille a pris son nom de la déesse Vénus. Il existe plusieurs genres et de centaines d’espèces, dont seize se trouvent dans les eaux peu profondes autour de Chypre.

Veneridae = Palourde ou Palourde de Vénus
Timoclea ovata (Pennant 1777)
Grâce à l’umbo prononcé de ce mollusque bivalve qui fait penser aux organes génitaux féminins, la famille a pris son nom de la déesse Vénus. Il existe plusieurs genres et de centaines d’espèces, dont seize se trouvent dans les eaux peu profondes autour de Chypre.

Veneridae = Palourde ou Palourde de Vénus
Venerupis aurea (Gmelin 1791)
Grâce à l’umbo prononcé de ce mollusque bivalve qui fait penser aux organes génitaux féminins, la famille a pris son nom de la déesse Vénus. Il existe plusieurs genres et de centaines d’espèces, dont seize se trouvent dans les eaux peu profondes autour de Chypre.

Veneridae = Palourde ou Palourde de Vénus
Venerupis decussata (L. 1758)
Grâce à l’umbo prononcé de ce mollusque bivalve qui fait penser aux organes génitaux féminins, la famille a pris son nom de la déesse Vénus. Il existe plusieurs genres et de centaines d’espèces, dont seize se trouvent dans les eaux peu profondes autour de Chypre.

Veneridae = Palourde ou Palourde de Vénus
Venerupis geographica (Gmelin 1791)
Grâce à l’umbo prononcé de ce mollusque bivalve qui fait penser aux organes génitaux féminins, la famille a pris son nom de la déesse Vénus. Il existe plusieurs genres et de centaines d’espèces, dont seize se trouvent dans les eaux peu profondes autour de Chypre.

Veneridae = Palourde ou Palourde de Vénus
Venerupis pullastra (Montagu 1808)
Grâce à l’umbo prononcé de ce mollusque bivalve qui fait penser aux organes génitaux féminins, la famille a pris son nom de la déesse Vénus. Il existe plusieurs genres et de centaines d’espèces, dont seize se trouvent dans les eaux peu profondes autour de Chypre.

Veneridae = Palourde ou Palourde de Vénus
Venerupis rhomboides (Pennant 1758)
Grâce à l’umbo prononcé de ce mollusque bivalve qui fait penser aux organes génitaux féminins, la famille a pris son nom de la déesse Vénus. Il existe plusieurs genres et de centaines d’espèces, dont seize se trouvent dans les eaux peu profondes autour de Chypre.

Veneridae = Palourde ou Palourde de Vénus
Venus casina (L. 1758)
Grâce à l’umbo prononcé de ce mollusque bivalve qui fait penser aux organes génitaux féminins, la famille a pris son nom de la déesse Vénus. Il existe plusieurs genres et de centaines d’espèces, dont seize se trouvent dans les eaux peu profondes autour de Chypre.

Veneridae = Palourde ou Palourde de Vénus
Venus verrucosa (L. 1758)
Grâce à l’umbo prononcé de ce mollusque bivalve qui fait penser aux organes génitaux féminins, la famille a pris son nom de la déesse Vénus. Il existe plusieurs genres et de centaines d’espèces, dont seize se trouvent dans les eaux peu profondes autour de Chypre.